La loi ne prévoit aucun délai pour déclarer le décès, mais la nécessité de pourvoir à l’inhumation impose nécessairement de le déclarer aussi vite que possible.
En règle générale, c’est l’Entrepreneur de Pompes Funèbres qui s’occupe des formalités administratives. Il est un intermédiaire professionnel et compétent entre l’administration et les familles endeuillées.
Chacun peut désormais déposer à la maison communale ses dernières volontés en matière de sépulture (pour plus d’informations voir service Population).
En 2002, la Belgique s’est dotée d’une loi dépénalisant l’euthanasie dans certains cas. A la demande du patient, un médecin peut pratiquer une euthanasie si les conditions fixées dans la loi sont réunies. Cette demande est exprimée par un patient capable et conscient, ou prend la forme d’une déclaration anticipée.
Il s’agit d’un document écrit par lequel une personne donne son accord pour qu’un médecin pratique à l’avenir une euthanasie dans les conditions fixées par la loi dans l’hypothèse où cette personne ne pourrait plus manifester sa volonté.
Dans quel cas un médecin va pratiquer une euthanasie sur base d’une déclaration anticipée ? Le médecin qui pratique une euthanasie sur base d’une déclaration anticipée, doit préalablement constater :
Toute personne capable d’exprimer sa volonté, majeure ou mineure émancipée, qui possède un numéro d’identification au Registre national.
Toutes les personnes mentionnées sur cette déclaration, aussi bien témoins que personnes de confiance éventuelles, doivent être majeures et disposer d’un numéro d’identification au Registre national.
Remarque : par mineur émancipé, on entend « personne qui a moins de 18 ans mais qui, suite à une décision d’un Tribunal de la Jeunesse, n’est plus soumise à l’autorité de ses parents ».
Cette déclaration peut être rédigée et/ou enregistrée auprès de l’administration communale au service Population. Elle peut être à tout moment révisée ou retirée.
Pour les déclarations rédigées avant le 2 avril 2020 : la validité est de 5 ans à compter de la date de la déclaration.
Le déclarant doit lui-même veiller à ce que sa déclaration anticipée soit reconfirmée tous les 5 ans s’il souhaite qu’elle reste valide.
Cette reconfirmation peut s’effectuer suivant les mêmes modalités que la rédaction de la déclaration anticipée initiale :
Pour les déclarations rédigées à partir du 2 avril 2020, la durée de validité est illimitée.
Une déclaration anticipée négative (aussi connue sous le nom de refus d’acharnement thérapeutique) permet d’exprimer la volonté du patient ou de la patiente en matière de soins de santé.
Comment faire pour remplir une déclaration anticipée de refus de traitements : Parlez-en à votre médecin : il vous aidera à mieux préciser et consigner sur votre déclaration, les traitements particuliers que vous voudriez refuser.
Vous pouvez trouver plus d’informations sur le site internet du LEIF (LevensEinde InformatieForum) un modèle de formulaire.
Notez que l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) propose à ses membres les deux types de déclarations anticipées (d’euthanasie et de refus de traitements) et leur donne tous les conseils utiles pour assurer le respect de celles-ci.
Toute personne peut :
déclarer ses dernières volontés quant aux choix du mode de sépulture, de la destination des cendres après la crémation le cas échéant, du rite confessionnel ou non qu’elle souhaite pour ses funérailles.
Il faut se rendre au service Population de votre lieu de résidence afin de signer le formulaire de déclaration des dernières volontés. Un accusé de réception de la déclaration est remis au déclarant.
La déclaration peut mentionner l’existence d’un contrat « Obsèques ». Dans ce cas, veuillez-vous munir :